BOOKS
Grégoir, Edouard G.J.
Grétry (André-Ernest-Modeste), célèbre compositeur belge.
Bruxelles : Martin Nyhoff , 1883
€ 75.00
Reliure orig.: démi-marocain, plats marbrée, 399pp., 18.5x27cm., avec frontispice, état acceptable (reliure avec usure: dos jauni, coins un peu émoussées, le revêtement marocain est déchiré le long de la charnière avant, mais la charnière elle-même est toujours solide, traces de deux étiquettes retirées, rousseurs à l'intérieur: voir photo's). Publication rare.
André-Ernest-Modeste Grétry est un compositeur wallon, liégeois, puis français, né à Liège le 11 février 1741 et mort à Montmorency le 24 septembre 1813. Il est surtout connu pour ses opéras-comiques. André Grétry naît d'un père violoniste, Jean-Joseph (ou François) Grétry, et de Marie-Jeanne Desfossés. Le couple a déjà un fils, Jean-Joseph. André manifeste au départ peu de dons pour la musique. Sa vocation naît à l'écoute des opéras-bouffes italiens. Après des études de chant, de basse continue et de composition, il obtient une bourse pour étudier à Rome à la fondation Lambert-Darchis (avril 1761 - février 1766). Sa connaissance du chant, de la musique italienne et son inventivité mélodique le poussent à écrire des opéras. Son premier opéra-comique, Isabelle et Gertrude, est créé en 1766 à Genève. le jeune musicien (il a 25 ans) y rencontre Voltaire (74 ans) qui devient son ami. Une plaque commémorative figure sur la maison de la Grand-Rue où il séjourna.Il épouse en 1771 Jeanne-Marie Grandon, fille du peintre lyonnais Charles Grandon et peintre elle-même. Ils auront trois filles : Jenny, Antoinette qui a pour marraine la reine, et Lucile qui sera, ainsi que Caroline Wuiet, l?une des élèves d'André Grétry, et compositrice elle aussi (elle compose l'opéra La Mariage d'Antonio en 1786, à l'âge de 14 ans). À la suite du succès qu'obtient son Huron à Paris en 1768, il compose une quinzaine d'opéras et plus de quarante opéras-comiques jusqu'en 1803. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, il est le maître du genre en France. Après avoir été directeur de la musique de Marie-Antoinette, il devient, après la Révolution, protégé de Napoléon, qui le fait chevalier de la Légion d'honneur le 18 décembre 1803. Un air tiré de la Caravane du Caire composé par Grétry deviendra, après avoir été adapté par David Buhl, un des chants militaires les plus populaires au sein de la Grande Armée durant les champs de bataille, notamment lors de l'entrée de la Grande Armée à Moscou, le 14 septembre 1812 : La Victoire est à nous[9]. Il est avec François-Joseph Gossec, Étienne Nicolas Méhul, Jean-François Lesueur et Luigi Cherubini l'un des inspecteurs de l'enseignement et des exécutions publiques du Conservatoire de musique. Couvert de gloire, il est nommé à l'Académie en 1795[8] et se retire dans l'ancienne propriété de Jean-Jacques Rousseau, à Montmorency. Au cours de sa vie, une statue commémorative a été faite de lui par Jean-Baptiste Stouf. Elle a été commandée en 1804 par Hippolyte, comte de Livry, et placée à l'Opéra Comique en 1809. Elle se trouve aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art de New York. Suivant ses volontés, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (11e division) mais son c?ur, rapatrié dans sa ville natale en 1842, est déposé dans une urne qui est toujours visible dans une niche du socle de sa statue en bronze, devant l'Opéra royal de Wallonie. Grimm, dans sa Correspondance littéraire, philosophique et critique, dit de lui : « M. Grétry est de Liège; il est jeune, il a l'air pâle, blême, souffrant, tourmenté, tous les symptômes d'un homme de génie. Qu'il tâche de vivre s'il est possible! » [Voir: wikipedia.]